Gudianus p. 95
Hygini Gromatici Constitutio <Limitum>
(fig. 80a) ;
in regione dextra et ultra <e> idem numeri sic inscribuntur. [Sic et] in regione sinistra et citra, in regione dextra et citra eidem numeri inscribuntur (fig. 81a).
(P86R) Comparemus nunc omnes quattuor lapides in unum, et intueamur eorum quartas partes uacantes, quae in suis regionibus centurias litteris intra cludunt (fig. 82a).
Sic et in suo interuallo distantes centurias his inscriptionibus cludunt. Inspiciamus a maximo (B221) decimano et kardine [singulorum] lapidum inscriptiones (fig. 83a).
(A121) Latera autem lapidum recte inscribuntur, quoniam ampliores numeros capiunt : nam [in] uerticibus inscribi non facile [omnia] possunt. Inscribitur [enim] lateribus DDLXXXXVIII VKLXXV. Quae inscriptio si ratione ponatur, est optima ; licet et quomodocumque inscripta sit, perito mensori non latebit, quoniam certus est lapis quo centuria cluditur (fig. 84a).
Hygin l'Arpenteur, L'établissement des limites
(fig. 80a Th G95) ;
de même, dans la région droite et au delà, les numéros seront inscrits selon le même système ; comme dans la région gauche et en deçà et dans la région droite et en deçà (fig. 81a Th G95).
A présent, considérons un ensemble de quatre pierres et regardons sur chacune le quart vide qui enferme dans sa région la centurie désignée par les lettres (fig. 82a Th G95).
Et ainsi, séparées par un intervalle qui leur est propre, elles ferment les centuries par ces inscriptions. Partons du decumanus maximus et du cardo maximus pour examiner les inscriptions des pierres (fig. 83a Th G95).
Ce sont les côtés des pierres qui reçoivent à juste titre des inscriptions, puisqu'ils peuvent contenir des chiffres plus longs : en effet ceux-ci ne peuvent pas être facilement inscrits sur le sommet. On inscrit sur le côté DDLXXXXVIII VKLXXV (à droite du decumanus 98, au delà du cardo 75). Si cette inscription est placée conformément au système, c'est le mieux ; mais même si elle est inscrite d'une manière quelconque, cela n'échappera pas à l'arpenteur expérimenté, puisque la pierre par laquelle la centurie est fermée est bien définie (fig. 84a Th G95).