Pays | Italie |
Province | Campania |
Territoire | Ager Campanus |
Siècle | diachronique |
Datation fine | intervalle |
Intervalle | |
Type de document | archéologique/carte de sites |
Commentaire | Les témoignages archéologiques, dûs surtout à des découvertes fortuites ou à des fouilles de sauvetage, concernent les matériaux architecto- niques et céramiques dont, dans la plupart des cas, le contexte reste inconnu, et des structures, conservées essentiellement au niveau des fondations, qui datent à partir de l'époque comprise entre la fin du IIIème et le début du IIème siècle av. J. C. Dans le secteur occidental de la ville (voie S. Maria à Piro - secteur 1) une fouille réalisée en 1984 a permi de découvrir les restes d'un quartier d'habitations, avec des structures en "opus incertum" et des sols en "opus signinum", qui remontaient à la fin du IIIème et au début du IIème siècle av. J. C. Des fosses étaient associées à ces structures, utilisées pour le logement de "pithoi" pour les denrées, retrouvés en gros fragments. Pour l'époque comprise entre la fin de la Republique et le début de l'Empire, la prospérité attestée par les sources littéraires trouve une confirmation dans la documentation archéologique, qui montre, pour cette période, une phase d'expansion et de restructuration dans le secteur oriental de la ville. Ici, des recherches effectuées en 1982 tout au long de la route départementale Caivano-Aversa (secteur 2) ont permis de découvrir de nombreuses fosses pratiquées pour l'extraction de la pouzzolane et remplies avec des matériaux de construction et de la céramique, dont la datation varie entre l'époque hellénistique avancée et le Ier siècle ap. J.C. En outre, des restes d'habitation furent découvertes ; les structures étaient orientées selon les tracés supposés des routes antiques et elles étaient caracterisées par des mesures toujours exprimées en pieds romains. A l'époque républicaine tardive remonte la construction des thermes mis au jour dans le secteur oriental de la ville (secteur 3). Ils étaient contigus à une riche "domus", bâties à la même époque, dont on connaît les restes d'un péristyle avec un pavement en mosaïque. L''existence d'une zone publique a été supposée dans la partie orientale du centre urbain, le long du tracé du "Decumanus Maximus", sur la base de la découverte d'un pavement en blocs de calcaire de grandes dimensions, outre des structures en "opus incertum" et en "opus latericium" (secteur 4). Non loin de là, des thermes furents bâtis dans la période comprise entre la fin du Ier et la première moitié du IIème siècle ap. J.C. Les structures de ces thermes, en "opus incertum" et en "opus latericium", sont les uniques restes actuellement visibles dans l'aire de l'ancien centre urbain (secteur 5). |
Mots clefs | |
Droit / Sources | Marina MONACO "La reconstitution d'un paysage antique : l'ager Campanus. Application des méthodologies des systèmes d'information géographiques", Thèse de doctorat, Besançon, 2003, p.121-122. |