Palatinus p. 93R
Hygini Gromatici Constitutio <Limitum>
(fig. 99a ).
(G107) Solem autem ampliorem aliquot partibus quam terram describunt, et quod palam est ab eo inluminari diem, noctem esse in dimidium ipsius terrae obumbrationem ; polum (A131) ipsum quinque circulis diuidunt in sex partes.
Sicut ait Vergilius :
"Quinque tenent caelum (B245) zonae, quarum una
corusco semper sole rubens et torrida semper ab igni.
Quam circum extremae dextra laeuaque trahuntur
caeruleae, glacie concretae atque imbribus atris.
Has inter mediamque duae mortalibus aegris
munere concessae diuum, et uia secta per ambas,
obliquus qua se signorum uerteret ordo".
Quinque ergo circulis haec nomina adsignant. Summum frigidissimae partis finem, septentrionalem appellant ; secundum ab eo solistitialem ; ab hoc deinde qui medium polum diuidit, aequi(B246)noctialem, quod in eum sol diei et noctis
Hygin l'Arpenteur, L'établissement des limites
(fig. 99a Th).
Quant au soleil, il est décrit comme plus grand que la terre d'un certain nombre de parties ; le jour est évidemment éclairé par lui ; la nuit est l'ombre portée sur la moitié de la terre elle-même. Quant à la voûte céleste, ils la divisent par cinq cercles en six parties. Comme dit Virgile :
"Cinq zones occupent le ciel ; l'une est toujours rougeoyante
De soleil éclatant, toujours torride de feu.
Loin de part et d'autre, à droite et à gauche, s'étendent,
Sombres, les deux prises par la glace et les noires pluies.
Entre elles et la médiane, deux sont accordées aux malheureux mortels
Par la faveur divine ; entre ces deux est frayé le chemin
Sur lequel la succession des signes tourne obliquement."
Voici donc les noms que l'on assigne à ces cinq cercles. Le plus haut, limite de la région la plus froide, est appelé septentrional ; le second après lui s'appelle solsticial ; après celui-ci, le cercle qui divise le ciel par moitié est est dit équinoxial, parce que le soleil, quand il est sur ce cercle rend égales les heures du jour et celles de la nuit.