Béziers
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Le chemin creux, fouillé en 1989-1990 (l'arraché stratigraphique se trouve aujourd'hui au musée), mesurait 3,45m soit 11,5 pieds de large, valeur très proche des 12 pieds exigés par la loi d'Auguste pour un "limes". Cette voie rurale à ornières qui desservait les champs et les fermes proches, remblayée deux fois puis rétrécie, a fonctionné encore dans les années 40-80 de notre ère.
L'installation des nouveaux immigrants italiens, colons agricoles ou non, a considérablement modifié les données démographiques et économiques. La mutation la plus radicale concerne le secteur agricole et artisanal lié au démarrage de la viticulture biterroise. Les premiers ateliers d'amphores commencent à produire dès la fin de la République. A la période augustéenne des Dressel 2/4, des Gauloises 3, des Pascual 1 à Roujan, Corneilhan, Aspiran furent réalisées. A Corneilhan, l'atelier, lié à une "villa", s'inscrit en coin de centurie sur l'axe fort qu'est le 2ème "kardo UK".
Plan concerté de restructuration, le réseau Béziers "B " s'arrête sur les zones palustres et hydromorphes du littoral et prépare les voies aux aménageurs de la colonie.
- Béziers. L'implantation du réseau "C" dans la vallée de l'Hérault, entre Pézenas et St. Thibéry.
- Béziers. La centuriation "B" de la colonie romaine : centuries et "saltus" à Bassan .
- Béziers. La centuriation "B" et les secteurs miniers du territoire colonial
- Béziers. La villa de "la Savoie" et les vestiges du cadastre "C".
- Béziers. Le calvaire de Notre Dame des Pins à Espondheilhan