Béziers
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Le deuxième "kardo citra kardinem" de la centuriation "B" est identifiée par un chemin creux bordé par une nécropole antique tardive. Le chemin creux assurait les conditions indispensables au bon écoulement de l'eau superficielle.
La centuriation coloniale n'ignore pas les aménagements du réseau précolonial Béziers "B", qu'elle élimine pourtant sur le plan juridique. Elle s'articule à son KM - resté un trait majeur du paysage dans le nord biterrois - selon un schéma géométrique simple. C'est un problème de base de la géometrie qui a permis aux arpenteurs d'utiliser ce puissant morphogène hérité du système précédent. Sur cette diagonale, ils ont construit un triangle rectangle de 3x5 centuries qui a donné, dans un rapport harmonique, l'orientation du réseau colonial.
Le tronçon de la voie domitienne, inscrit rigoureusement dans ce réseau à l'Ouest et considéré comme son DM, pose donc des problèmes difficiles de chronologies relative et de datation, que la fouille n'a pas résolus. A l'est, pour le second tronçon également isocline à la centuriation Bézeirs "C", on a avancé une datation qui serait au plus tard augustéenne.
Un gué, dont deux états antiques ont été mis au jour sous l'actuelle Rocade Nord de Béziers, à Garissou, a été utilisé en continu jusqu'au 19ème siècle sur un carrefour avec le 6ème "kardo ultra kardinem" du réseau "C" de Béziers.
- Béziers. Eléments linéaires numérisés sur des cartes topographiques
- Béziers. Etiquettes viticoles sur des amphores biterroises.
- Béziers. Exploitation du sol autour de Saint Jean d'Aureilhan
- Béziers. Fossilisation et dégradation de l'organisation interne des centuries de la centuriation "B"
- Béziers. Hypothèse de localisation des axes majeurs (KM, DM) de la centuriation B de la colonie