Helia TAVAKOLI
Helia Tavakoli
Docteur
CNU 10ème
Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité 30 rue Mégevand 25030 BESANÇON
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Salarié
V. Giroud

Le sujet de la thèse : La réception conjointe de l’Avesta et du Livre des Rois en France (1771-1914).


Les publications :2016: « 1771 et au-delà : comment la France est passée de la persanerie au persanisme? », Oriente Moderno, Vol. 96, 2016, Issue 2, p. 316 – 328. 2018: « Les sources de Victor Hugo par rapport à la Perse », Oriente Moderno.

Consacrée à la réception en France de deux grands textes canoniques de la littérature persane, l’Avesta et le Shâh-Nâmeh (Livre des rois) de Ferdowsi, la thèse examine les circonstances de la publication de la traduction de l’Avesta par Anquetil-Duperron et les travaux critiques de William Jones sur cette entreprise, et analyse le débat entre ces deux chercheurs, et notamment l’implication de Voltaire dans cette vaste controverse et la contribution de Louis Langlès, qui a le premier révélé aux Français l’œuvre de Ferdowsi en 1788. Ensuite, notre recherche repose principalement sur l’étude des échanges de vues et correspondances des hommes de lettres de la période révolutionnaire, napoléonienne et romantique par rapport aux deux œuvres. Elle examine la place que tient le Shâh-Nâmehdans le champ des études comparatistes, alors tout nouvellement défini en France par Jean-Jacques Ampère, et les discussions portant sur la valeur historique et poétique de l’œuvre dans le cadre de réflexions sur l’ancienneté et l’origine du monde. L’épopée persane intervient à plusieurs reprises dans les débats de la période concernant l’Antiquité, la chevalerie, et le genre même de l’épopée. Outre Ampère, Volney, Silvestre de Sacy et Sainte-Beuve sont les figures marquantes de cette étude ainsi que le rôle important joué par Mary Clarke et Helmina von Chézy. Nous étudions également la diffusion et l’influence des deux œuvres, dont la connaissance est renouvelée par l’achèvement de la première traduction française intégrale du Shâh-Nâmeh en 1838 par l’orientaliste Jules Mohl (en collaboration avec Charles Barbier de Meynard) et publiée sous sa forme définitive en 1878 ; et par la nouvelle traduction de l’Avesta en 1892-1893 par James Darmesteter (qu’il convient d’apprécier par rapport à l’œuvre d’Anquetil-Duperron). Au terme de cette recherche, nous tentons de répondre à des questions supplémentaires : Comment la question de l’authenticité de l’Avesta a-t-elle été posée en France ? Quels écrivains et poètes ont cité ou paraphrasé la poésie de Ferdowsi dans leur œuvre ? Et enfin, quelles raisons et quelles circonstances ont amené la traduction intégrale du Shâh-Nâmeh ? 

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Employée au sein de la BnF

Enseignante de la langue persane

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