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Revue internationale d’Histoire Militaire Ancienne – HiMA 9, 2020
Auteur : COLLECTIF
Lieu d'édition : Besançon
Année de parution : 2020
Nombre de pages : 316p.
ISBN : 9782848678351
Format : 16*24

PUFC

[Sommaire]
DOSSIER : LES TROUPES D’ELITE ET L’ÉTAT DANS L’ANTIQUITE

Note liminaire
Jean-Christophe COUVENHES

Troupes d’élite dans la documentation de Mari d’époque paléo-babylonienne
Philippe ABRAHAMI

À l’origine des armées pharaoniques : les troupes égyptiennes de l’Ancien Empire
Pierre TALLET

Les guerriers du roi en Israël ancien. Mercenaires, gibborim (preux), fils de lumière
Christophe BATSCH

La garde du tyran grec, un monopole de la violence illégitime, VIIe-Ier siècles av. J.-C.
Gerbert-Sylvestre BOUYSSOU

Le Bataillon Sacré à l’épreuve des sources littéraires : institution civique ou nécessité militaire ?
Jean-Nicolas CORVISIER

Des kryptoi athéniens à la krypteia spartiate : un nouveau décret de Rhamnonte et un témoignage littéraire méconnu (Plutarque, Genio Socratis, 34 ; Moralia, 598 E)
Denis KNOEPFLER

Tarantinoi, hipparchoi, tarentinarques, tarantinarchia de l’époque hellénistique (IVe-Ier siècles a.C.)
Jean-Christophe COUVENHES

Les extraordinarii
Catherine WOLFF

Les troupes spécialisées de Cléopâtre VII : la cavalerie de la garde royale d’Alexandrie
Bernard LEGRAS

Les gardes du corps des rois de Maurétanie, imitation de la cour de Rome et témoignage d’un projet politique
Philippe LEVEAU

Machiavel, Plutarque et les cataphractes de Tigrane d’Arménie
Giusto TRAINA

Cataphractaires et clibanaires : troupes de choc ou cavalerie d’apparat de la cour impériale ? (IIIe siècle-Ve siècle après J.-C.)
Maxime PETITJEAN

ARTICLES VARIES

La bataille du Délion (424 av. J.-C.). Un exemple des changements dans les modalités de la guerre durant la guerre du Péloponnèse
Isabelle WARIN
La rampe d’assaut de César devant l’oppidum d’Avaricum en 52 av. J.-C.
Sophie KRAUSZ

Quelques remarques sur le recrutement de la cohors II Tungrorum milliaria equitata
Michel ROUX

REGARDS PASSES/PRESENTS

Thucydide est-il un collègue ? (À propos de l’édition française de Donald Kagan, La guerre du Péloponnèse)
Giusto TRAINA

COMPTES-RENDUS


[Contents]


Dans l’Antiquité, depuis l’Égypte ancienne jusqu’à l’Antiquité tardive, en passant par la Grèce et Rome, les troupes d’élite ou spécialisée sont une composante à part entière de l’armée. Elles entretiennent une relation très particulière avec le pouvoir en place, et plus largement à l’État qu’elles servent : garde royale, hommes de main du tyran, troupes territoriales, fer de lance sur les champs de bataille traditionnels. Le présent numéro d’HiMA consacre un dossier de 12 articles intitulé « Les troupes d’élite et l’État dans l’Antiquité ». Il s’agit des Actes d’une journée d’étude qui a eu lieu à l’Institut National d’Histoire de l’Art, à Paris le 25 novembre 2017. Trois articles variés et un article dans la rubrique Regards passés/présents complètent ce numéro.


In antiquity, from Ancient Egypt through Greece and Rome to Late Antiquity, elite or specialized troops were an integral part of the army. They have a very special relationship with the power in place, and more broadly with the state they serve: royal guard, henchmen of the tyrant, territorial troops, spearheads on the traditional battlefields. This issue of HiMA devotes a 12-item file entitled “Elite Troops and the State in Antiquity” These are the Proceedings of a study day that took place at the Institut National d’Histoire de l’Art in Paris on November 25, 2017. Three varied articles and an article in the section “Regards passés/presents” complete this issue.

En la antigüedad, desde el Antiguo Egipto a través de Grecia y Roma hasta la Antigüedad tardía, las tropas de élite o especializadas formaban parte integral del ejército. Tienen una relación muy especial con el poder establecido, y más ampliamente con el estado al que sirven: guardia real, secuaces del tirano, tropas territoriales, puntas de lanza en los campos de batalla tradicionales. Este número de HiMA dedica un dossier de 12 artículos titulado “Las tropas de élite y el Estado en la Antigüedad”. Estas son las Actas de una jornada de estudio celebrada en el Institut National d’Histoire de l’Art de París el 25 de noviembre de 2017. Tres artículos variados y un artículo en la sección “Regards passés/présents” completan este número.



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Descriptif du collectif

  • Warning: Creating default object from empty value in /var/www/ista/html/publista/Commun/dbHelper.php on line 322
    Auteur : Philippe ABRAHAMI
    Troupes d’élite dans la documentation de Mari d’époque paléo-babylonienne
    [Résumé]

    La documentation textuelle de Mari des règnes de Yasmah-Addu (1792-1776 avant J.-C.) et de Zimrῑ-Lῑm (1775-1762 avant J.-C.) représente une source d’information de première importance pour l’étude de l’histoire militaire du Proche-Orient ancien durant la première moitié du deuxième millénaire avant notre ère. Parmi les différentes catégories de troupes qui sont mentionnées dans les lettres et les textes administratifs de ce corpus, le présent article vise à déterminer celles qui sont susceptibles d’être identifiées à des corps d’élite.

    Mots-clés : Bonne troupe, Garde personnel, Troupe de la porte du palais, Patrouilleurs, Pihrum.

    Abstract: Mari’s textual documentation dating from the reigns of Yasmah-Addu (1792-1776 B.C.) and Zimrῑ-Lῑm (1775-1762 B.C.) represents a source of primary importance for the study of Ancient Near East warfare during the first half of the second millennium BCE. Among the different categories of troops mentioned in the letters and the administrative texts of this corpus, the present paper aims to identify those that are likely to be identified with elite corps.

    Keywords: Good Troop, Personal Guard, Palace Gate Troop, Patrols, Pihrum.



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    Auteur : Pierre TALLET
    À l’origine des armées pharaoniques : les troupes égyptiennes de l’Ancien Empire
    [Résumé]

    Aux époques les plus anciennes de l’histoire égyptienne, il ne semble pas exister d’armée régulière. En revanche on voit se constituer très tôt, dans le contexte de la construction des pyramides géantes de la IVe dynastie (ca 2700-2600 av. J.-C.) des équipes polyvalentes, hautement qualifiées et employées à plein temps par la monarchie, qui sont capables de s’investir dans ces projets de construction et de les encadrer. Elles contribuent également aux expéditions envoyées dans le désert à la recherche de matières premières, et le mot qui désigne ces troupes – mesha – semble se référer à une formation ayant des compétences aussi bien militaires que plus techniques. Au-delà de ce noyau dur, présent en permanence au coeur de l’État, il est possible de recourir en cas de conflit à une conscription plus massive, région par région, où les troupes restent manifestement sous la direction des responsables locaux qui les ont réunies.

    Mots-clés : Équipes spécialisées, Construction des pyramides, Troupes polyvalentes, Guerres frontalières, Expéditions minières.

    Abstract: At the dawn of the Egyptian history, there is probably no “regular army”. But as early as the IVth dynasty (ca 2700-2600 BC) the monarchy, most involved in the building of giant pyramids – notably in Giza – employs permanently highly specialised teams that are able to build those monuments, as well as to guard the royal palace. They also contribute to expeditions sent to the desert in search of raw materials, and the word that name these troops – mesha – seems to designate a formation with both military and more technical skills. Beyond this hard core, permanently present in the heart of the State, it is possible to resort to a more massive conscription, region by region, where the troops clearly remain under the direction of the local officials who gathered them.

    Keywords: Specialized Teams, Building of the Pyramids, Polyvalent Troops, Border Wars, Mining Expeditions.



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    Auteur : Christophe BATSCH
    Les guerriers du roi en Israël ancien. Mercenaires, gibborim (preux), fils de lumière
    [Résumé]

    Cet article vise à comparer deux représentations plus ou moins imaginaires de l’élite guerrière en Israël ancien, avec la réalité de la mise en place de corps d’élite principalement constitués de mercenaires étrangers à la fin de l’époque du deuxième Temple : périodes hasmonéenne et hérodienne. Ce recours aux mercenaires constitue alors l’une des causes importantes du rejet des autorités en place en Judée, de la part d’une large partie de la population s’appuyant sur ces représentations, bibliques ou apocalyptiques. Les premières, tournées vers le passé, s’organisent autour de la figure idéalisée du roi David et des ses « preux » (gibborim). La seconde, tournée vers un avenir jugé aussi proche qu’inéluctable, est l’expression de l’attente eschatologique des textes qumrâniens.

    Mots-clés : Judée, Hasmonéens, Mercenaires, Hérode, David, Gibborim, Guerriers, Garde royale, Fils de lumière.

    Abstract: This paper aims to compare two representations (more or less idealistic) of crack warriors in ancient Israel, with the actual presence of crack regiments mainly composed with mercenaries, during the final Second Temple period: Hasmonean and Herodian eras. Ones, referring to the past, invoke the idealistic figure of king David and his gallant knights. The others, looking out to a next and inevitable future, displays the eschatological expectations found in the Qumranic writings.

    Keywords: Judaea, Hasmoneans, Mercenaries, Herod, David, Gibborim, Warriors, Royal Guard, Sons of Light.



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    Auteur : Giusto TRAINA
    Thucydide est-il un collègue ? À propos de l’édition française de Donald Kagan, La guerre du Péloponnèse
    [Résumé]

    Dans l’imaginaire de la guerre froide, le conflit entre Athènes et Sparte représentait un exemple paradigmatique de polarité entre deux superpowers aux conceptions politiques opposées. Ce bouillon de culture permet de mieux comprendre l’enjeu de l’oeuvre majeure de l’historien de l’Antiquité Donald Kagan, la Nouvelle histoire de la Guerre du Péloponnèse, ainsi que son évolution politique qui conditionna son jugement sur Thucydide, considéré comme le premier révisionniste de l’histoire.

    Mots-clés : Histoire grecque, Donald Kagan, Thucydide, Historiographie américaine, Néo-conservateurs.

    Abstract: Within the ideological framework of the Cold War, the conflict between Athens and Sparta represented a paradigmatic example of polarity between two opposed superpowers. This culture broth allows us to better understand the stake of the major work of the historian of Antiquity Donald Kagan, the New history of the Peloponnesian War, as well as its political evolution which conditioned his judgment on Thucydides, considered as the first revisionist in history.

    Keywords: Greek History, Donald Kagan, Thucydides, American Historiography, Neoconservatives.



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    Auteur : Gerbert-Sylvestre BOUYSSOU
    La garde du tyran grec, un monopole de la violence illégitime, VIIe-Ier siècles avant J.-C.
    [Résumé]

    Dans les sources anciennes, le tyran grec s’impose souvent par la force, grâce à une garde personnelle qui manifeste la brutalité de son pouvoir. Les gardes des tyrans archaïques ont retenu l’attention des chercheurs qui, dans une perspective quasi-wébérienne, les ont parfois interprétées comme les prémices d’un monopole étatique de la violence légitime. Les gardes des tyrans classiques n’ont en revanche pas fait l’objet du même intérêt, raison pour laquelle nous avons choisi d’inscrire la question dans le temps long – du VIIe au Ier siècle av. J.C. – pour déterminer quelle place leur revient dans les États grecs, d’un point de vue militaire, politique et symbolique.

    Mots-clés : Tyrannie, Royauté, Doryphores, Platon, Xénophon, Gardes, Philosophie politique.

    Abstract: Through ancient sources, the Greek tyrant ruled generally by force and relied on personal bodyguards, who roughly expressed the brutal nature of his regim. Scholars often focused on Archaic tyrannic bodyguards: in an almost Weberian perspective they sometimes pointed them as the early stages of the state’s monopoly of legitimate violence. On the contrary, Classic and Hellenistic tyrannic guards have been quite neglected. This is the reason why we decided to study the question over the long time scale – from 7th to first century B.C. – to determine what place belongs to guards in Greek States, from a military, political and symbolic perspective.

    Keywords: Tyranny, Kingship, Doryphoros, Plato, Xenophon, Bodyguards, Political Philsophy.



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    Auteur : Jean-Nicolas CORVISIER
    Le bataillon sacré à l’épreuve des sources littéraires : institution civique ou nécessité militaire ?
    [Résumé]

    Qu’ils aient ou non formé un ordre, le bataillon sacré comme les hippeis spartiates ou d’autres choisis répondent à la nécessité de disposer de troupes d’élite qui soient le fer de lance de la défense et remplissent des missions spéciales. Logades ou epilektoi sont ainsi présents dans au moins 18 villes, mais par intermittence. Danger potentiel pour la ville, ils ont parfois été supprimés. Cependant, leur réintroduction postérieure prouve leur justification.

    Mots-clés : Troupes d’élite, Bataillon sacré, Missions spéciales, stasis.

    Abstract: That they may or may not have formed an order, the battalion sacred like the Spartan hippeis or other chosen meets the military need for elite troops to be the spearhead of defense or special applications. Logades or epilektoi are present in at least 18 cities, but intermittently. Potential danger to the city, they can be removed. However, their subsequent reintroduction proves their justification.

    Keywords: Elite Troops, Sacred Battalion, Special Missions, Stasis.



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    Auteur : Denis KNOEPFLER
    Des kryptoi athéniens à la krypteia spartiate : un nouveau décret de Rhamnonte et un témoignage littéraire méconnu (Plutarque, De genio Socratis, 34, Moralia, 598e)
    [Résumé]

    En 1993, l’auteur de l’article avait proposé de reconnaître dans le terme kryptoi du décret de Rhamnonte pour le stratège Épicharès (I.Rhamnous, n° 3) un adjectif substantivé, jusque-là méconnu, désignant à lui seul des « soldats camouflés ». Cette interprétation – aussitôt confirmée par l’apparition d’un autre document de même provenance (ibid. n° 20) – n’a plus été, depuis, contestée. On peut examiner ici, grâce à la générosité de l’inventeur, les informations complémentaires qu’apporte, pour le recrutement de ces kryptoi, un nouveau décret (désormais publié par le Dr. Vassilios Pétrakos) : il honore Archandros, un autre commandant de la forteresse, peu après le milieu du IIIe siècle avant J.-C. Dans une 2e partie, on suggère de retrouver la mention d’un semblable corps de troupe chez Plutarque (Le démon de Socrate, 34) rapportant l’assaut des Thébains contre la garnison lacédémonienne retranchée sur la Cadmée en 379 avant J.-C. : adoptée par tous les éditeurs, la leçon des mss. (κρείττους) est là, en effet, le résultat manifeste d’une corruption – aisée à expliquer – pour κρυπτούς, car ces veilleurs de nuit s’étaient précisément vu confier la mission d’interdire à l’ennemi l’approche de la citadelle. Cette correction textuelle – impliquant la présence de kryptoi au sein de l'armée lacédémonienne bien avant la bataille de Sellasie en 222 avant J.-C. (Plutarque, Cléomène, 18, d’après l’historien Phylarque) – pourrait devoir entraîner une révision assez drastique du rôle militaire joué par les fameux cryptes de Sparte dès avant Leuctres (371), bataille considérée désormais par un certain nombre de chercheurs (prioritairement français) comme un tournant dans le développement de la cryptie, qui n’aurait pris forme qu’à l’époque de Platon et d’Aristote.

    Mots-clés : Épigraphie attique, Décrets de Rhamnonte, Stratèges de la paralia, Éclaireurs camouflés (kryptoi), Krypteia spartiate à Sellasie (222 av. J.-C.), Armées d’Athènes et de Sparte, Platon et Aristote sur la krypteia, Traité de Plutarque sur Le démon de Socrate, Thèbes de Béotie, Garnison lacédémonienne sur la Cadmée, Conjuration de 379 av. J.-C., Correction textuelle nécessaire, Bataille de Leuctres (371 av. J.-C.) : un tournant dans l’histoire de la cryptie spartiate ?

    Abstract: In a paper published many years ago (1993), it had been showned by the author that the word kruptoi in the decree from Rhamnous honouring the strategos Epichares (I.Rhamnous, 3) was to be interpreted as a substantive, meaning “soldier dressed in camouflage”. Soon after, another decree from the same origin (ibid. 20) has confirmed that interpretation, which is now unchallanged. It remained to exploit, with the permission of the finder, the complementary informations brought on this subject by a new decree from Rhamnous (which Dr Vassilios Petrakos has just published in the last volume of the Rhamnous excavations), honouring another strategos, Archandros, some thirty years later than Epichares. In a second part of the paper, the author tries to prove that the word kryptous must be read instead of kreittous – an evident corrupted form there – in the story reported by Plutarch about the Theban attack against the Lacedaimonian garrison of the Cadmeia in 379 BC (Socrates’ Daimonion, 34). Those kryptoi had precisely to watch at night the ways giving access to the citadel. So, the emendation proposed for that passage could lead – if accepted – to reconsider the much debated question of the relation existing between the traditional (allegedly archaic) krypteia at Sparta and the integration of kryptoi in the Lacedaemonian army (at least since the mid-third century BC, according to the historian Phylarchos in Plutarch’s Life of Cleomenes, 18). Indeed, it is today the opinion of many scholars (French at first) that the krypteia, being still unattested before Plato and Aristoteles, must be a somewhat late creation of the Spartan State, not earlier than the battle of Leuctra (371 BC).

    Keywords: Attic Epigraphy, Decrees from Rhamnous, Strategoi of the Paralia, Scouts Dressed in Camouflage (Kryptoi), Spartan Krypteia at the Battle of Sellasia (222 BC), Plato and Aristoteles on the Krypteia, Plutarch’s Treatise on The Daimonion of Socrates, Thebes of Boeotia, Lacedaemonian Garrison on the Cadmeia, Theban Conspiracy of 379 BC, an Unavoidable Textual Emendation, Athenian vs Spartan Army, The Battle of Leuctra (371 BC) as a Turning Point in the History of Krypteia?



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    Auteur : Jean-Christophe COUVENHES
    Tarantinoi, hipparchoi, tarentinarques, tarantinarchia de l’époque hellénistique (IVe-Ier siècles av. J.-C.)
    [Résumé]

    L’article porte sur les tarantinoi, qui forment une troupe spécialisée de tirailleurs montés dans les armées d’époque hellénistique. L’auteur réexamine les sources techniques (traités tactiques), narratives et épigraphiques qui se rapportent à cette composante équestre. Il considère que les auteurs modernes ont surinterprété le premier corpus de document en distinguant deux types de Tarentins : ceux qui escarmouchaient de loin, sans entrer dans la mêlée, et les autres, qui pouvaient remplir ces deux fonctions tactiques. En réalité, seuls les premiers pouvaient être considérés comme d’authentiques Tarentins (cf. Asclépiodote) et ce n’est qu’à une époque tardive qu’une confusion s’est installée entre les deux types de cavalerie. La deuxième partie de l’article considère l’emploi tactique des tarantinoi dans les récits de bataille : déployés comme force de harcèlement, pour une pratique exclusive du combat à distance (ils peuvent utiliser deux montures au combat, à la manière des amphippoi). La troisième partie aborde le problème de l’exportation de la cavalerie tarentine dans les États grecs du monde hellénistique, probable au IVe siècle, plus problématique au IIIe siècle (le débat portant sur l’identité ethnique ou pseudo-ethnique de ces contingents) : il semble difficile que cette exportation ait continué au-delà de 209. L’article défend l’idée que les États grecs ont adopté le mode de combat à la tarentine dès le IIIe siècle, ce que laisse supposer l’étude de cas athénienne : non seulement la présence des Tarentins à Athènes est attestée dès le iiie siècle, mais la datation par l’écriture d’une inscription méconnue laisse supposer l’apparition des tarentinarques déjà à la fin du IIIe siècle.

    Mots-clés : Tarantinoi, Hipparchoi, Tarentinarques, tarantinarchia, Tarente, Mercenaires, Symmachia, Athènes, Pythaïde, Theseia, Tacticiens, Asclépiodote, Élien, Arrien.

    Abstract: The article deals with the tarantinoi, a specialized troop of mounted skirmishers in hellenistic armies. The author re-examines the technical texts (Tacticians), the historical texts and the epigraphic documentation relating to this equestrian troop. He considers that modern authors have over-interpreted the first corpus of documents by distinguishing two types of Tarentines: those who skirmished from a distance, without going into hand-to-hand combat, and the others, who could fight in both ways. In reality, only the former could be considered authentic Tarentines (cf. Asclepiodotus) and it was only belatedly that a confusion has arisen between the two types of horsemen. The second part of the article considers the tactical use of tarantinoi in battle narratives: deployed as a harassing force, for an exclusive practice of ranged combat (they can use two horses in combat, in the manner of amphippoi). The third part deals with the problem of the export of those horsemen from Taranto to the Greek states of the Hellenistic world. This probable export in the fourth century, becomes more problematic in the third century (cf. the debates about the ethnic or pseudo-ethnic identity of these contingents). It seems difficult to consider that this export continued after 209. The article argues that the Greek states adopted the “Tarentine” mode of combat as early as the third century, which is suggested by the Athenian case study: not only is the presence of tarantinoi in Athens attested as early as the third century, but the dating of a little-known inscription, assigned to an Attic Letter Cutter, suggests that the tarantinarchs appeared as early as the end of the third century.

    Keywords: Tarantinoi, Hipparchoi, Tarantinarchs, Tarantinarchia, Taranto, Mercenaries, Symmachia, Athens, Pythais, Theseia, Tacticians, Asclepiodotus, Aelian, Arrian.



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    Auteur : Catherine WOLFF
    Les extraordinarii
    [Résumé]

    Les extraordinarii sont des soldats alliés qui dans l’armée romaine républicaine occupent une place à part de celle des autres soldats alliés. Ce sont des fantassins et des cavaliers d’élite. Ils sont très peu mentionnés dans les sources, et par peu d’auteurs. Nous ignorons donc beaucoup de choses à propos de ces soldats qui sont placés à l’avant-garde de l’armée en marche (ou l’arrière-garde si nécessaire) et occupent un emplacement à part dans le camp.

    Mots-clés : Extrordinarii, Armée romaine, République romaine.

    Abstract: The extraordinarii were allied soldiers who in the republican Roman army were considered separately from the others allied soldiers. They were elite infantrymen and cavalrymen. They are not mentioned very often in the sources, and just by some authors. So we ignore quite a lot of things about these soldiers who formed the vanguard of the marching column (or the rearguard if necessary) and had a special place in the camp.

    Keywords: Extraordinarii, Roman Army, Republican Rome.



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    Auteur : Bernard LEGRAS
    Les troupes spécialisées de Cléopâtre VII : la cavalerie de la garde royale d’Alexandrie
    [Résumé]

    Les armées hellénistiques, en particulier l’armée ptolémaïque, comportaient toutes des corps spécialisés. Cette étude se fixe pour objectif d’analyser l’un de ces corps, la cavalerie de la garnison royale d’Alexandrie sous le règne de Cléopâtre VII. Il s’agit de déterminer le cadre des décisions collectives prises par ces soldats, et les liens que des membres de cette garde d’élite tissaient au cours de leur carrière avec la chôra. Elle se fonde principalement sur deux sources épigraphiques grecques, l’une datée de 46 av. J.-C. (IG Fay. I 13), l’autre faisant l’objet d’un débat pour la datation (IG Alex. Ptol. 32).

    Mots-clés : Alexandrie, Armée ptolémaïque, Cléopâtre VII, Garde royale.

    Abstract: The Hellenistic armies, especially the Ptolemaic army, all had specialised corps. The aim of this study is to analyse one of these corps, the cavalry of the royal garrison of Alexandria during the reign of Cleopatra VII. The aim is to determine the framework for the collective decisions taken by these soldiers, and the links that members of this elite guard had with the chôra during their careers. It is based mainly on two Greek epigraphic sources, one dated 46 BC. (IG Fay. I 13), the other is the subject of debate for dating (IG Alex. Ptol. 32).

    Keywords: Alexandria, Ptolemaic Army, Cleopatra VII, Royal Guard.



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    Auteur : Philippe LEVEAU
    Les gardes du corps des rois de Maurétanie, imitation de la cour de Rome et témoignage d’un projet politique
    [Résumé]

    Le royaume de Maurétanie est le seul des royaumes dépendants de Rome où l’épigraphie atteste l’existence de corpore custodes, une troupe formant la garde personnelle des empereurs julio-claudiens. Son existence peut être considérée comme le témoignage d’un projet politique qui distingue ce royaume parmi les royaumes clients de Rome.

    Mots-clés : Afrique, Gardes du corps, Royaumes hellénistiques, Maurétanie, Juba II, Cléopâtre Séléné, Rome.

    Abstract: The kingdom of Mauretania is the only one of the dependent kingdoms of Rome in which epigraphy attests the existence of corpore custodes, a military unit that served as the personal security guard of the Julio-Claudian emperors. Its existence points to Mauretania’s unique political status among the client kingdoms of Rome.

    Keywords: Africa, Bodyguards, Hellenistic Kingdoms, Mauretania, Juba II, Cleopatra Selene, Rome.



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    Auteur : Giusto TRAINA
    Machiavel, Plutarque et les cataphractes de Tigrane d’Arménie
    [Résumé]

    Pour dénoncer le recours excessif à la guerre à cheval, Machiavel (L’art de la guerre, 76) cite certains passages de la Vie de Lucullus, en particulier celui où Plutarque critique les cataphractes de Tigrane. Le récit biaisé de Plutarque s’appuie sur des sources romaines – Salluste, Tite Live et Strabon – qui mettent en évidence la stratégie de Lucullus et ternissent la guerre orientale de l’armée de Tigrane. Machiavel, qui voyait dans les cataphractes antiques les ancêtres des uomini d’arme de son époque, les considère peut-être comme des unités de mercenaires : cela dépend de l’utilisation par Plutarque du terme grec ambigu ξένος, qui signifie à la fois « étranger » et « mercenaire ». En fait, Tigrane a également recruté des mercenaires grecs. Mais ce n’était pas le cas des cataphractes : ces troupes d’élite étaient d’origine arménienne ou appartenaient aux alliés du roi et aux autres peuples orientaux qui formaient l’empire multiethnique de Tigrane.

    Mots-clés : Plutarque, Machiavel, Lucullus, Tigrane d’Arménie, Mercenariat, Cavaliers, Histoire romaine, Histoire militaire antique.

    Abstract: In order to criticize the excessive use of horse-mounted warfare, Machiavelli (The Art of War, II, 76) quotes some passages of the Vita of Lucullus, especially the passage where Plutarch criticizes Tigranes’ cataphracts. Plutarch’s biased account depends on Roman sources – Sallust, Livy, and Strabo – that highlights Lucullus’ strategy and tarnish the Oriental warfare of Tigranes’ army. Machiavelli, who thought of the ancient cataphracts as the ancestors of early modern soldiers of fortune, possibly considers them as mercenary units: possibly, this depends on Plutarch’s use of the ambiguous Greek term ξένος, meaning both “foreigner” and “mercenary”. In fact, Tigranes also recruited Greek mercenaries. But this was not the case of the cataphracts: these elite troops were of Armenian origin or belonged to the king’s allies and the other Oriental peoples that formed Tigranes’ multiethnic empire.

    Keywords: Plutarch, Machiavelli, Lucullus, Armenian Tigrane, Mercenaries, Horsemen, Roman History, Ancient Military History.



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    Auteur : Maxime PETITJEAN
    Cataphractaires et clibanaires : troupes de choc ou cavalerie d’apparat de la cour impériale ? (IIIe siècle - Ve siècle après J.-C.)
    [Résumé]

    Les cataphractaires et les clibanaires de l’Empire tardif ont fait l’objet de nombreuses études, surtout centrées sur les problèmes tactiques soulevés par cette cavalerie lourde d’inspiration iranienne. Notre article met en évidence la place proéminente acquise par ces corps de troupes dans les cérémonies impériales et les basilikoi logoi à partir de l’époque tétrarchique. Les nombreuses descriptions de l’équipement de ces cavaliers dans la littérature tardive révèlent l’existence de lieux communs très appréciés du lectorat contemporain. Nous émettons l’hypothèse que ces topoi dérivent (en totalité ou en partie) d’une ekphrasis perdue, mentionnée par Libanios dans son Oratio LXII. Il y est en effet question d’un auteur anonyme « qui a écrit sur l’armure qui rend invulnérables les cavaliers qui combattent avec elle ». Ce chaînon manquant relativise la valeur des témoignages qui nous sont parvenus. Il ne doit cependant pas amener à remettre en cause l’efficacité tactique des cataphractaires et des clibanaires, qui étaient considérés comme une élite militaire dans l’armée du Bas-Empire.

    Mots-clés : Cavalerie romaine, cataphractarii, clibanarii, Antiquité tardive, armée romaine tardive, ekphraseis, Notitia dignitatum.

    Abstract: Late Roman cataphractarii and clibanarii have been the subject of numerous studies, mainly focused on tactical issues raised by this Iranian-inspired heavy cavalry. This paper highlights the prominent place acquired by these troops in imperial ceremonies and basilikoi logoi from the late 3rd century onward. Heavy cavalry equipment is often described in late Roman literature. These depictions, which were much appreciated by the contemporary readership, share common traits. I hypothesize that these topoi are borrowed (in whole or in part) from a lost ekphrasis, mentioned by Libanius in his Oratio LXII. In this discourse, Libanius alludes to an anonymous author “who wrote on the armor which makes invulnerable the horsemen who fight with it”. This missing link belittles the value of the surviving literary evidence. However, it should not cast doubt on the tactical effectiveness of cataphractarii and clibanarii, who were considered a military elite in the late Roman army.

    Keywords: Roman Cavalry, Cataphractarii, Clibanarii, Late Antiquity, Late Roman Army, Ekphraseis, Notitia Dignitatum.



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    Auteur : Isabelle WARIN
    La bataille de Délion (424 avant J.-C.). Un exemple des changements dans les modalités de la guerre durant la guerre du Péloponnèse
    [Résumé]

    Cet article revient sur la bataille de Délion (Béotie) qui s’est déroulée à proximité du sanctuaire éponyme durant la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.). Au mois de novembre 424 avant J.-C., les forces athéniennes sous la direction du stratège athénien Hippocratès ont affronté la Confédération béotienne placée sous le commandement du béotarque thébain Pagondas. Les modalités de la guerre y ont connu des transformations qui marquèrent durablement la pratique militaire. D’une part, les innovations tactiques adoptées vont progressivement devenir la règle. D’autre part, le non-respect des règles communes de la guerre ouvre la porte à des niveaux de violence que les conflits entre Grecs n’avaient pas encore atteints. L’affrontement qui se solde par une lourde défaite athénienne est un revers de la politique d’expansion athénienne et affirme la puissance militaire de Thèbes.

    Mots-clés : Grèce, Guerre du Péloponnèse, Athènes, Thèbes, Histoire militaire antique, Bataille, Délion.

    Abstract: The article presents the Battle of Delium (Boeotia), which took place near of the eponymous sanctuary during the Peloponnesian War (431-404 BC). In November 424 BC, the Athenian troops commanded by Hippocrates, the Athenian strategos, fought against the Boeotian Confederacy under the command of Pagondas, boeotarch of Thebes. The warfare underwent important changes, which have a great impact on the military practice. On the one hand, there were successful tactical changes. On the other hand, the Boeotians broke fundamental rules shared by all the Greeks. The Peloponnesian War reached high levels of violence as they have been never before. The campaign, which ended up in a heavy defeat of Athens, is a setback in the Athenian policy of expansion and launches also the domination of the Theban military forces.

    Keywords: Greece, Peloponnesian War, Athens, Thebes, Ancient Warfare, Battle, Delium.



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    Auteur : Sophie KRAUSZ
    La rampe d’assaut de César devant l’oppidum d’Avaricum en 52 avant J.-C.
    [Résumé]

    En mars 52 avant J.-C., César descend avec son armée vers Avaricum, la capitale des Bituriges après avoir pris sur la Loire l’oppidum de Cenabum (Orléans) au cours d’un assaut rapide. Les Commentaires détaillent le siège d’Avaricum dans seize chapitres du livre VII (16 à 31). À ce moment de la guerre, la tension en Gaule est sérieusement montée car de nombreuses civitates, dont celle des Bituriges, se sont ralliées à la ligue de Vercingetorix. Exaspéré par le massacre des commerçants romains de Cenabum à la fin de l’année précédente, César a engagé une sévère répression qui culmine six mois plus tard à Alésia. Le massacre de la population d’Avaricum après 25 jours de siège constitue l’un des épisodes les plus sanglants et les plus violents de la guerre des Gaules. Celui-ci a fait couler beaucoup d’encre depuis le XIXe siècle, mais de nombreuses zones d’ombre subsistent encore, en particulier parce que les vestiges de la fin de l’âge du Fer sont singulièrement discrets à Bourges (Cher). Les lacunes archéologiques sont principalement liées à leur état de conservation car les structures de l’oppidum gaulois ont été en grande partie détruites par les fondations de la ville antique puis médiévale. Du point de vue militaire, l’une des particularités du siège de Bourges est la construction d’une rampe d’assaut (agger) par César. Dans la poliorcétique antique, le rôle de l’agger est de faciliter la circulation des machines de guerre, mais ce type d’ouvrage incarne également, sans aucun doute, l’expression la plus spectaculaire de la guerre romaine, que ce soit à la fin de la République ou pendant l’Empire. L’utilisation d’une rampe ne peut pas être dissociée de celle d’une ou plusieurs tours d’assaut qui incarnent ensemble la mise en scène de la guerre romaine. Cet article s’interroge sur les conditions de la construction de la rampe d’assaut d’Avaricum et propose une nouvelle restitution de son architecture.

    Mots-clés : Avaricum, Bituriges, Agger, avant J.-C., Guerre des Gaules.

    Abstract: In March 52 BC, Caesar and his army descended to Avaricum, the capital of the Bituriges after taking the oppidum of Cenabum (Orléans) from the Loire during a rapid assault. The Commentaries detail the seat of Avaricum in sixteen chapters of Book VII (16 to 31). At that time of the war, tension in Gaul had seriously increased as many civitates, including the Bituriges, joined the Vercingetorix league. Exasperated by the massacre of Roman traders in Cenabum at the end of the previous year, Caesar began a severe repression that culminated six months later in Alesia. The massacre of the population of Avaricum after 25 days of siege is one of the bloodiest and most violent episodes of the Gauls war. Much has been written about it since the 19th century, but many grey areas still persist, particularly because the remains of the late Iron Age are singularly discreet in Bourges (Cher). The archaeological deficiencies are mainly related to their state of conservation because the structures of the Gallic oppidum were largely destroyed by the foundations of the ancient and then medieval city. From a military point of view, one of the particularities of the siege of Bourges is the construction of an assault ramp (agger) by Caesar. In ancient poliorcetic, the role of the agger is to facilitate the circulation of war machines, but this type of work also undoubtedly embodies the most spectacular expression of the Roman war, whether at the end of the Republic or during the Empire. The use of a ramp cannot be dissociated from that of one or more assault towers which together embody the staging of the Roman war. This article examines the conditions under which the Avaricum assault ramp was built and proposes a new reconstruction of its architecture.

    Keywords: Avaricum, Bituriges, Agger, 52 aC, Gaul War.



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    Auteur : Michel ROUX
    Quelques remarques sur le recrutement de la cohors II Tungrorum milliaria equitata
    [Résumé]

    L’histoire de la Cohors II Tungrorum, stationnée en Calédonie au cours du Haut-Empire, est assez bien connue grâce à une vingtaine d’inscriptions la concernant. Pourtant, l’une d’entre elles pose problème puisqu’elle fait apparaître parmi les auxiliaires y ayant servi un groupe spécifique appartenant à un pagus Vellaus. Une enquête menée dans les Trois Gaules a montré que ces soldats ne sauraient être des Vellaves des montagnes des Cévennes, pas plus qu’une fraction du peuple armoricain des Osismes. Il s’agissait en fait de Germains originaires des bouches du Rhin, faisant partie d’un pagus de la cité des Tongres, qui avaient amené avec eux en Bretagne leur déesse, Ricagambeda. La rudesse de ces hommes devait en faire une barrière efficace face aux attaques féroces des Pictes.

    Mots-clés : Cohors II Tungrorum, pagus Vellaus, Vellaves, Osismes, Ricagambeda, Bretagne romaine, Calédonie.

    Abstract: The history of Cohors II Tungrorum, stationed in Caledonia during the Early Empire, is well enough known thanks to about twenty inscriptions concerning it. Nevertheless, one of them causes problem because it reveals among the auxiliaries having served a specific group belonging to a pagus Vellaus. An investigation led in Three Gauls showed that these soldiers were not known as Vellaves of the mountains of the Cévennes, no more than a fraction of the Armorican people of the Osismes. It was in fact Germans native of mouths of the Rhine, belonging to a pagus of the civitas Tungrorum, having brought with them in Brittany their goddess, Ricagambeda. The harshness of these men had to makean effective barrier in front of wild attacks of Pictes.

    Keywords: Cohors II Tungrorum, Pagus Vellaus, Vellavians, Osismes, Ricagambeda, Roman Britain, Caledonia.